Bien que le buis soit un arbuste très présent au Mexique, car il orne bien des parcs urbains, ce n'est pas cette essence qui est mise en évidence, comme en France, le dimanche des Rameaux qui voit la bénédiction de petits bouquets conservés ensuite précieusement par les fidèles et souvent accrochés à un crucifix, dans la maison. Brûlés l'année suivante, ils donneront les cendres qui marquent le premier jour du carême.
Dans ce pays tropical et toujours très religieux, où le palmier abonde, c'est le feuillage de cet arbre évoquant le soleil qui permet de commémorer l'entrée triomphale sur un âne de Jésus à Jérusalem. La population enthousiaste selon la tradition chrétienne avait agité des branchages sur son passage et en avait jonché le sol.
Marquant le début de la Semaine Sainte, particulièrement importante au Mexique, car beaucoup partent en vacances quelques jours, le dimanche des Rameaux est consacré pour beaucoup de filles et femmes, parfois des hommes, au tressage artistique des feuilles de palmier qui peuvent prendre des formes diverses, notamment de crucifix typiques, lesquels sont achetés quelques dizaines de pesos par les fidèles se rendant à la messe.
A Cuernavaca, particulièrement, le tressage des feuilles vertes du palmier est pratiqué par de nombreuses personnes devant les églises, des plus modestes paroisses à la cathédrale, mais on peut aussi se procurer des tressages réalisés antérieurement, ce que révèle leur belle couleur paille.
Un petit artisanat temporaire qui marque le début du temps pascal et procure quelques ressources aux personnes possédant l'art de joliment tresser les palmes.
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