AU BORD DU PACIFIQUE A IXTAPA : LE REVE
Encore une fois nous n'avons pas fait de tourisme ni de reportage à Ixtapa, préférant tout simplement profiter (partiellement) des agréments du lieu.
Nous avions choisi non un palace comprenant des dizaines d'étages, mais un hôtel plus familial, de construction plus traditionnelle, mais cependant de bon confort, avec de belles piscines et terrasses tout près du sable blanc et des palmiers. Paradisiaque donc d'autant plus au Posada Real d'Ixtapa une surprise nous avait été réservée. Pour le prix de la chambre, moins de 60 euros la nuit pour 2 personnes, les boissons au bar ou accompagnant les repas étaient comprises et la quantité non limitée qu'il s'agisse de vin, de bière pression, de cocktails alcoolisés, de sodas et jus de fruit. Par contre les bouteilles d'eau, le thé, le café, le lait, considérés comme aliments, restaient payants... Aubaine donc pour les bons vivants. Et tant pis pour les buveurs d'eau !
Le grand avantage de cet hôtel et de ses voisins est bien sûr l'accès direct à l'océan, dont les rouleaux même par beau temps sont forts et exigent d'être prudent. Je m'y suis roulé quand même, sans m'éloigner, ce qui me provoqua quelques courbatures, mais pour nager la piscine était une bonne et voluptueuse solution. Nous nous sommes baladés le long de la grande avenue ombragée qui conduit au luxueux port de plaisance, dominé par une tour en forme de château d'eau qui est en fait un bar.
Une piste bien plane est prévue pour les cyclistes et joggeurs qui ne devront pas aller jusqu'à se rafraîchir dans les eaux du port où, un panneau le dit, il est possible de rencontrer des crocodiles dits cocodrilos venus de l'amont.
A faire tôt le matin pour éviter la chaleur, la balade à pied le long de la plage : 6 km qui valent le coup, à admirer les îles nombreuses au large, et aussi des oiseaux : de nombreux limicoles, genre courlis, qui picorent dans le sable, et de somptueux pélicans qui plongent, intrépides, pour attraper du poisson. Toute moderne, la station d'Ixtapa manque de pittoresque, mais on y trouve toutes les activités nautiques imaginables, des excursions en bateau vers les îles, ainsi que des golfs, du parachute ascensionnel au dessus du Pacifique. En vue de les détendre, de nombreuses masseuses proposent leurs services aux promeneurs, les massages s'accomplissant dans de petites cabanes à la limite de l'estran. On peut aussi de faire tatouer, acheter chapeaux et bijoux sans quitter le sable. Et même goûter le lait des noix de coco, mais attention aux intestins fragiles !
Image inoubliable enfin des couchers de soleil face à l'océan : aucun obstacle entre le Mexique et l'Australie, cela porte à rêver !
Nous n'aurons pas pris le temps de visiter Zihuatanejo localité qui entoure une baie fort séduisante, mais seulement d'y flâner le soir pour y dégoter un restaurant pittoresque. Les feux des boutiques et établissement divers, qui se reflètent dans les eaux calmes, donnent aux rues proche du rivage un air de fête. On y flâne sur la jetée, on s'y laisse bercer par la musique, on pénètre dans une église où se produisent des danseurs indigènes sur la musique de vives percussions, on prend à ne terrasse une petite tequila en écoutant deux aimables chanteurs guitaristes, on y apprécie la douceur de la nuit, environ 25° qui succède aux journées brûlées par le soleil tropical, dans un ciel à l'azur parfait.
Je ne vous en dirai pas davantage sinon que nous avons compris pourquoi de nombreux mexicains viennent s'y reposer quelques jours, pour fuir dans une atmosphère apaisée la pression des grandes villes. Mais pour apprécier Ixtapa et Zihuatanejo, mieux vaut éviter les périodes d'affluence que sont les : fin d'année, semaine sainte, ponts, vacances scolaires d'été...
Enfin, à noter que le long de la route d'Ixtapa à Acapulco, plusieurs villages de bord de mer possèdent des plages calmes, loin du tumulte touristique, et que dans certaines lagunes, dont Coyuca, on peut observer une importante avifaune. A vos jumelles... sur le site de francaisamex.com VOIR ICI L' ARTICLE SUR LE TRAJET